* Rêveurs et mangeurs de papier *

A partir de 12 ans

317 pages

Parution : le 14 octobre 2020

Editions ECOLE DES LOISIRS

Synopsis :

À quoi ça tient l'existence ? À une bulle d'air. Une note de musique. Aux amis et aux compagnons d'infortune. À l'imagination. Au combat de chaque jour. Ce combat, Nola le mène depuis qu'à la suite d'une opération à l'hôpital ses jambes ne répondent plus correctement. Mais elle n'est pas seule : dans sa tête, il y a un clown, un avion avec un pilote, et un Soldat. Ensemble, à l'assaut de la vie !

L'avis de *Sissi* rêveuse et mangeuse de papier

Cette histoire débute en 1977, à l'Hôpital Broussais. Nous y faisons la rencontre de Nola qui doit subir une opération assez lourde pour réparer son coeur. Mais à son réveil, l'adolescente ne sent plus du tout ses jambes. La vie de Nola pourrait se résumer à ses problèmes de santé, et pourtant, il y a tant d'autres choses à raconter. LA VIE en majuscules.

Nola a peur et se sent seule face à cette épreuve, mais elle n'en perd pas son énergie. C'est une héroïne pleine de vie, à l'imagination débordante et c'est avec cette force qu'elle affronte chaque coup dur de la vie. On la suit sur plusieurs années, Nola grandit et a pleins de belles choses à vivre. 

C'est avec beaucoup d'humour et de sensibilité que Taï Marc le Thanh nous conte son histoire, son combat. J'ai aimé sa touche de fantaisie, notamment autour des amis imaginaires de Nola et tout ce qui se passe dans sa tête. Et puis il y a son discours final, qui est très certainement le plus beau passage. Renversant. Lumineux.

Ce livre a été écrit avec autant de poésie que de fantaisie. Il y a quelque chose de totalement rafraîchissant et loufoque dans la plume de l'auteur. C'est en fait un récit très singulier. Il est d'ailleurs un peu présenté comme un spectacle et est organisé en scènes et non en chapitres. Avec chaque fois, des petites indications quant aux lieux et aux personnages présents. C'est une drôle de lecture, mais qui porte un message des plus touchants. (D'autant plus que ce récit est inspiré d'une histoire vraie)

« – Je me souviens des moments où je m’abandonnais au désespoir, où j’avais l’impression d’être une frêle embarcation prise dans la tempête. Et qu’il me fallait lutter de toutes mes forces pour ne pas sombrer. Mais tu dois connaître cette sensation, n’est-ce pas ? »

« C’est comme si mon énergie vitale s’écoulait par mes orteils. Ce sentiment est atroce. Je perds toujours plus de jour en jour. Et j’ai peur d’atteindre à un moment un point de non-retour. »

« Les chemins de la vie sont souvent tortueux. La progression sur ces sentiers peut s’avérer difficile sans équipement adéquat. Une bonne condition physique est préconisée. Et, si possible, des pieds qui fonctionnent. »

Disponible en librairie.