* Rêveurs et mangeurs de papier *

* Rêveurs et mangeurs de papier *

RC 2722 de David Moitet

 

 

 

 

A partir de 12 ans

Science Fiction - Post Apocalypse

320 pages

Parution : le 23 septembre 2020

Editions DIDIER JEUNESSE

 

 

 

 

Synopsis :

 

 

Dans un monde où une infime partie de la population a survécu à une épidémie, Oliver est le réfugié climatique RC 2722. Il fait partie des chanceux. Du moins c’est ce qu’il croit… Depuis le grand effondrement, Oliver a grandi dans une ville souterraine, hypersécurisée, où la population se protège des virus et des ondes radioactives extérieures. Entre un père et un frère, tous deux haut gradés, il a du mal à trouver sa place. Mais quand l’un meurt mystérieusement et que l’autre est condamné à l’exil, son univers vacille.

 

Et si ces deux évènements cachaient un secret bien plus grand ? En quête de réponse, Oliver n’a pas le choix : Il doit remonter à la surface !

 

 

 

 

L'avis de *Sabrina* rêveuse et mangeuse de papier

 

 

Après le Grand Effondrement, des centaines de personnes se sont réfugiées sous terre dans des abris pour ne pas succomber au virus. Oliver vit dans un bunker de deux mille personnes et  a choisi de travailler avec les ouvriers, quand bien même la situation de son père lui permettrait d'avoir un certain confort et quelques privilèges. Il n'hésite d'ailleurs pas à se porter volontaire pour une mission d'entretien délicate dans un secteur reculé. C'est avec son ami Sam qu'il part explorer et ils ne s'attendaient pas à découvrir les traces d'un individu qui pourrait s'être aventuré à l'extérieur. S'ensuit le décès de son père, et sa fuite dans les tunnels ...

 

On rencontre un jeune homme un peu rebelle, en froid avec sa famille qu'il ne comprend pas. Mais on découvre surtout un personnage qui a besoin de voir autre chose, de voir plus loin, de faire quelque chose. Sa découverte dans les tunnels et le décès brutal de son père ne font qu'alimenter toutes ses interrogations. Une partie du récit reste alors très mystérieuse tandis que dans l'autre on est pris dans l'action, dans la fuite de notre héros.

 

C'est une lecture qui se dévore sans difficulté. On a bien sûr envie de comprendre ce qui est arrivé à son père. Mais on s'intéresse aussi aux événements qui ont mené au monde dans lequel vit Oliver. Contre toute attente, c'est son père qui nous donne peu à peu les réponses puisque nous avons accès tout au long de la lecture à ses souvenirs. Lors de quelques passages, on remonte plusieurs fois dans le temps. Son père avait des secrets et on meurt d'envie de connaître la raison de tous ces mensonges. Mais il a aussi une histoire à raconter. Ses souvenirs racontent le chaos.

 

J'ai eu bien du mal à décrocher de cette lecture. On fait des découvertes troublantes qui nous interpellent et qui nous poussent à poursuivre. On accompagne Oliver dans sa quête (dont je tais les détails pour ne pas trop spoiler), et on veut le fin mot. On se laisse donc guider par Oliver, au delà des tunnels, vers l'extérieur, mais aussi par les souvenirs de son père. Sans oublier Tché, cette jeune fille exceptionnelle dont on fait la rencontre. On ne pouvait définitivement espérer meilleure alliée.

 

David Moitet nous offre finalement une aventure entrainante et inquiétante. On ne sait pas bien quelle issue se profile pour nos héros et on tourne les pages pour le découvrir. Puis toute cette histoire se déroule en France et d'une certaine manière, le récit n'en ressort que plus réaliste. Cela a beau être de la fiction, avec la situation actuelle, certaines scènes font tout de même échos en nous...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Une idée stupide arrache un sourire au jeune homme : vaut-il mieux mourir en quelques jours des suites d’un terrible virus, ou se consumer de l’intérieur en acceptant la vie morne et grise qu’on leur promet ? Une vie sans perspective, sans saveur, sans couleurs ? »

 

 

 

 

 

 

 

« Avec toi, Oliver, plus rien ne me surprend. Tu as toujours été comme ça, à vouloir réinventer un monde qui ne peut l’être, incapable d’accepter la réalité. »

 

 

 

 

 

« Bien sûr, il a étudié le Grand Effondrement en classe : on leur a expliqué comment tout a basculé à cause de l’épidémie. Quand plus de neuf personnes sur dix ont succombé en quelques semaines, c’est tout le système qui s’est écroulé. On a atteint ce qu’on appellerait plus tard le point de non-retour, le moment où restaurer la stabilité d’une société devient impossible. Plus d’armée, plus d’hôpitaux, plus d’écoles, plus de pompiers, plus de police… un chaos monstrueux. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disponible en librairie.

 

 

 

 



08/11/2020
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