* Rêveurs et mangeurs de papier *

A partir de 9 ans 

224 pages

Parution : le 25 août 2021

Editions SARBACANE

Collection PEPIX

Synopsis :

Michel et Gina vivent ensemble et s'aiment follement. Mais, attention : ils ne sont pas mariés, ni même amoureux ! Gina, c'est la maman, et Michel, son petit garçon adoré. Ces deux-là ne font rien l'un sans l'autre. La preuve : Michel n'est jamais allé à l'école. La vraie, avec des copains, une cour de récré et des professeurs. Mais ça va changer. Car, Michel l'a décidé, le moment d'explorer le Monde est arrivé. Sauf que sa maman, elle, voudrait rester avec Michel pour toujours, le suivre partout, tout le temps... Si seulement elle pouvait rapetisser... Elle se glisserait dans la poche de Michel, ou dans son cartable, sans qu'il s'en aperçoive ! Rhâââ, comme elle voudrait être une petite souris...

L'avis de *Sissi* rêveuse et mangeuse de papier

Michel Grenadine a dix ans. Il adore la compagnie de sa maman, qui est super rigolote et qui lui apprend tout un tas de choses. Pourtant, Michel sent qu'il manque quelque chose dans sa vie et bientôt il demande à aller à l'école. Cette nouvelle a de quoi chambouler sa maman, qui l'a toujours eu à ses côtés, qui l'a toujours protégé. Et si... Et si elle était une petite souris ?

Cette rentrée a l'école apporte son lot de nouvelles émotions pour Michel et sa maman. On assiste à ce grand grand changement dans leur quotidien. Et c'était sans compter la transformation inattendue de la maman en petite souris ! On plonge alors dans une lecture toute rigolote, ou comme dirait sa maman : farfeloufoque. 

C'est un récit plein d'humour, et j'ai aimé le choix des mots, des tournures, des images. Ce roman jeunesse a un ton très original, très rafraîchissant, et évoque de façon particulièrement drôle la complicité parent/enfant, la peur de la solitude, l'amitié, la soif des découvertes, la soif des autres...

Michel Grenadine aimait beaucoup ses petites habitudes et son monde "farfeloufoque", comme disait Gina. Et cependant, il sentait qu'il lui manquait... quelque chose. 

Michel était donc en avance dans toutes les matières. Mais il restait un domaine dans lequel il était nul et archi nul. Ce truc, c'était les ...autres.

Les "comme-lui".

Les enfants.

Se conformer, ça veut dire tuer, Michel. Tuer sa personnalité, sa fantaisie, sa singularité, son essence ! C'est mourir un peu, contrôle après contrôle, évaluation sur évaluation, le cœur lourd comme un cartable, l'âme vide comme une boîte à goûter à onze heures. C'est mourir tout à fait !