* Rêveurs et mangeurs de papier *

* Rêveurs et mangeurs de papier *

Longtemps, j’ai rêvé de mon île de Lauren Wolk

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A partir de 11 ans

Quête d'identité

Parution : le 2 janvier 2019

Editions ECOLE DES LOISIRS

Collection MEDIUM

 

 

 

 


Synopsis :

 

Je m'appelle Corneille. Quand je n'étais qu'un bébé, quelqu'un m'a déposée dans un vieux rafiot et m'a poussée en haute mer. Je me suis échouée sur une toute petite île, comme une graine apportée par la marée. C'est Osh qui m'a trouvée et qui m'a recueillie dans son cabanon. Pendant longtemps, j'ai été pleinement heureuse de vivre avec lui, d'apprendre à pêcher et aussi à lire avec Miss Maggie, notre voisine. Et puis une nuit, l'année de mes douze ans, j'ai vu brûler un feu au loin, sur l'île de Penikese où personne n'allait jamais. J'ai décidé que le temps était venu pour moi de savoir qui j'étais, pourquoi j'avais été envoyée sur les flots. Et aussi pourquoi tant d'habitants de l'île m'évitaient comme s'ils avaient peur...

 

 

 

 

L'avis de *S* 28 ans, rêveuse et mangeuse de papier

 

 

Corneille s’est échouée sur une île minuscule alors qu’elle n’était qu’un bébé. Recueillie par Osh, elle a vécu une enfance heureuse. Mais en grandissant, la petite se pose de plus en plus de questions. D’où vient-elle? Qui est-elle? Qui l’a abandonné en mer dans un vieux canot? A l’âge de douze ans, elle y pense sans cesse et ces questions sont un véritable fardeau. Corneille a besoin de réponses...

 

Cette histoire se déroule dans les années 1920, au beau milieu des îles Elizabeth. Lauren Wolk nous conte l’enfance de Corneille, cette petite fille aux origines bien mystérieuses. Corneille qui suit son intuition, qui creuse lentement mais toujours plus loin pour trouver ses réponses. 

 

Je me suis laissée porter par cette quête d’identité, par ses petits mystères, sans trop savoir où elle m’emmenait. On doute parfois et on se demande si ça en vaut vraiment la peine de lever le voile, de découvrir la vérité sur les racines de cet enfant. Mais on va jusqu’au bout, porté par notre adorable petite héroïne qui en a besoin pour se trouver. 

 

Miss Maggie et Osh, qui ont toujours été là pour Corneille, sont aussi de la partie et on découvre un merveilleux trio. Ils ont beaucoup d’affection les uns pour les autres et on ne peut que les trouver attachants. Longtemps, j’ai rêvé de mon île est l’un de ces romans qui démontre bien joliment qu’on peut créer des liens plus forts que les liens du sang. 

 

Si on part en quête du passé de la petite Corneille, je regrettais un peu de ne pas en savoir plus sur celui de Osh et Miss Maggie. Mais à la fin du roman, j’ai compris le message de Osh qui affirme que le passé n’est pas le plus important. En tournant la dernière page, j’ai compris qu’en effet ça ne l’était pas vraiment. On aime la personne qu’il est devenu. On aime la place qu’il s’est trouvé sur ce petit bout d’île et le petit bonheur qu’il s’est créé. C’est finalement tout ce qui compte et c’est tellement beau de voir ses trois personnages heureux. 

 

Verdict : Il a suffi d’un mystère et de trois adorables personnages pour que je grimpe dans la barque. L’auteure ne cherche pas à nous surprendre, simplement à nous transmettre avec finesse une histoire des plus touchantes, ainsi que de belles valeurs. C’est une fiction historique au rythme doux et apaisant, qu’on découvre les pieds dans l’eau. J’ai passé un agréable moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« ... Je voulais savoir pourquoi on trouve des perles dans certaines huîtres de Cuttyhunk et pas dans d’autres. Je voulais savoir comment la lune, si lointaine, peut attirer ou repousser la mer, alors qu’elle ne pouvait pas agiter le lait dans la tasse de thé de Miss Maggie. Mais  ce que j’avais vraiment besoin de savoir, parmi tout le reste, c’etait pourquoi autant d’habitants de Cuttyhunk m’evitaient, comme s’ils avaient peur, alors que j’étais plus petite qu’eux.. »

 

 

 

 

 

 

« ... Ici, dans ce lieu de pureté et de beauté, parmi les gens que j’avais toujours connus, je ne savais pas quelle était ma place. C’etait cela, ai-je compris, qui était triste... »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disponible en librairie.



08/01/2019
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