Plus heureux que jamais de Adam Silvera

Synopsis :
Appelez l'Institut Leteo au 1-800-J-OUBLIE pour en savoir plus sur notre procédure révolutionnaire de soulagement de la mémoire !
Lorsque Aaron Soto découvre la technique d'ablation de la mémoire développée par l'Institut Leteo, il n'en croit pas ses yeux (les miracles arrivent rarement au fin fond du Bronx)...
Entre le suicide de son père, sa propre tentative, l'infinie tristesse de sa mère et leur vie dans un petit appartement misérable, le jeune homme est tenté par la procédure. Bientôt, plusieurs gouttes d'eau successives font déborder le vase et finissent de le convaincre : s'il veut enfin être heureux, il doit se faire reformater à l'Institut Leteo...
Mais le bonheur peut-il vraiment naître de l'oubli ?
Leteo est un institut qui a mis au point une solution miracle qui efface les mauvais souvenirs. Si on met cette information de côté, Aaron vit dans un monde totalement similaire au nôtre, dans un appartement un peu minable dans une cité du Bronx. Sa mère travaille trop. Ses copains sont un peu nazes. Dans la première moitié de ce roman, on apprend vraiment à connaître ce grand gamin. On s'attache peu à peu à son histoire puis on l'accompagne dans sa quête de soi.

« Je pense que je serai pas heureux tant que je n’aurai pas trouvé qui je suis. »
« Je suis devenu un charognard du bonheur : je cherche le bonheur derrière la laideur du monde. Si j’arrive à le trouver dissimulé dans mes tragédies, je mettrai la main dessus coûte que coûte. Si l’aveugle parvient à trouver la joie dans la musique, et que le sourd peut la découvrir avec les couleurs, je ferai de mon mieux pour toujours chercher le soleil dans les ténèbres, parce que ma vie n’est pas une fin triste ; c’est une série d’heureux départs. »
« Je me tourne vers Geneviève, la fille que j’ai fait voyager dans les étoiles, la fille qui m’attend dans les périodes aussi sombres que l’espace lui-même. Je prends sa main dans la mienne et je dis :
— Je crois que d’une certaine manière, ou non en quelque sorte… je crois que je t’aime. »
« En observant les ombres projetées par la lanterne en papier vert, jamais on ne se douterait qu’il s’agit de deux garçons serrés l’un contre l’autre, essayant de découvrir qui ils sont. On ne verrait que des ombres enlacées.
« Je prends conscience de la brutalité de ce que je ressens – le rejet, la peur, l’incertitude. »
« le bonheur finit par revenir si on lui en laisse l’occasion. »
« Si on regardait à l’intérieur de moi, on trouverait sûrement deux cœurs différents qui battent pour deux personnes différentes, comme le soleil et la lune présents dans le ciel au même moment, une éclipse terrifiante dont je suis le seul témoin.
Mes univers sont entrés en collision, et je n’arrive pas à m’en relever. »
« Ça ne devrait pas être si difficile d’être heureux. »
« Certains mecs s’enferment dans leur grotte et n’expriment pas leurs sentiments. Moi, je préfère vivre en dehors. Et j’en ai rien à faire si on est différents. »
« je suis en train de vivre la période la plus troublante et difficile de ma vie, et il est le premier à m’avoir dit les mots justes ; il me fait penser aux premiers jours de l’été quand on sort de chez soi sans veste, et à mes chansons préférées que j’écoute en boucle. Et maintenant, il risque de ne plus jamais me parler. »
« Le monde dans lequel on vit est toujours rempli de laideur. Mais, au moins, c’est un monde dans lequel ma copine m’aime aussi. »
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