* Rêveurs et mangeurs de papier *

* Rêveurs et mangeurs de papier *

Weetzie Bat de Francesca Lia Block

 

 

 

 

 

La série jeunes adultes culte aux États-Unis,

bientôt au cinéma !

 

 

 

 

Comédie  -  Famille

522 pages

Parution : le 14 mars 2019

Editions ROBERT LAFFONT

COLLECTION R

 

 

 

 

Synopsis :

 

Weetzie est un petit brin de fille qui a grandi avec sa mère, starlette alcoolique, et son père, scénariste junkie, dans le Los Angeles des années 1980. Pour trouver l'amour, Weetzie fait équipe avec Dirk, son meilleur ami. Cette quête les mènera jusqu'à un réalisateur qui ne quitte jamais son imper, le mystérieux Max, et à un surfeur aux cheveux platine, Duck.
Mais, déstabilisée par des événements tragiques et menacée par l'ex aigrie (et un peu sorcière sur les bords) de Max, Weetzie devra retirer les lunettes qui lui font voir la vie en rose pour se confronter à la noirceur du monde et découvrir la recette du bonheur...

 

 

 

 

L'avis de *S* 28 ans, rêveuse et mangeuse de papier

 

Quand la grand-mère de son meilleur ami lui confie une lampe magique, Weetzie Bat formule trois vœux, qui se réalisent. Et si trouver un toit et tomber amoureux était la recette du bonheur? 

 

Dès les premières pages, on sent que ça ne va pas être une lecture ordinaire. C’est un roman en cinq parties, parfaitement décalées, de bout en bout. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de lecture mais j’étais très curieuse de découvrir où l’auteure nous emmenait. Passée la surprise des premiers chapitres, je me suis peu à peu habituée aux personnages, à leurs noms bizarres aussi. D’ailleurs, je pense qu’il aurait fallu une autre couverture, plus riche, plus délirante, pour préparer les lecteurs à cette ambiance exceptionnelle et à la vie extraordinaire de Weetzie Bat. 

 

Tout au long de la lecture, on suit les aventures et mésaventures de Weetzie Bat mais aussi des membres de sa famille. Le scénario est rapide, haut en couleurs, les années passent en un clin d’oeil. La lecture se veut aussi dynamique qu’imprévisible et loufoque. On est confronté à des situations cocasses, à d’autres plus tristes. Certains personnages nous touchent plus que d’autres. A travers ces cinq histoires, l’auteure en profite pour aborder différents sujets comme la mort, l’homosexualité, le lâcher prise, ou encore la quête de soi...

 

Comme dirait Weetzie Bat, nom d’un petit lézard! Ce roman est un petit ovni dans le genre comique - poétique - excentrique. L’auteure nous offre cinq récits singuliers, aussi farfelus que divertissants. Je ne sais pas trop si ce roman est une comédie ou bien un conte de fées, mais je n’ai jamais rien lu de ce genre. 

 

J’ai chaussé mes plus beaux patins à roulettes et me suis laissée entraîner sous le soleil californien des années 80-90 et sous les projecteurs de cette famille peu conventionnelle. J’ai parfois été un peu déstabilisée par la présence de génie, sorcières, fantômes, ou par l’utilisation de grigris et de surnoms ridicules. Mais j’ai aimé les messages que portent ces cinq récits et la façon dont l’auteure aborde les notions de famille, d’amour, de bonheur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma note : 7 / 10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"... Je souhaite la paix dans le monde.

- Je suis désolé. Je ne peux pas exaucer ce genre de vœu. C'est hors de ma portée. Et je suis sûr qu'un de vos dirigeants ferait tout foirer aussitôt... "

 

 

 

 

 

"... Je ne sais pas ce que c'est d'être heureux pour toujours... mais je sais ce que c'est d'être heureux, conclut Weetzie Bat.

 

 

 

 

"

 

" Je voudrais tout lâcher, déclara Duck. La souffrance et mes craintes. Je voudrais les laisser s'envoler dans cet espace entre les nuages. C'est ce que le ciel et l'eau nous conseillent de faire. Ne plus s'accrocher à rien.

 

 

 

 

 

 

 

 

"... Bébé Sorcière réalisa alors que sa propre tristesse n'était qu'une petite pièce du puzzle de la souffrance qui composait le globe. Mais elle faisait partie de ce monde. Elle y avait sa place. Tout comme le bonheur, tout comme l'amour. Il y en avait tellement ici que peut-être, pour quelqu'un, quelque part, à l'autre bout de l'univers, cette maisonnette brillait comme la lampe globe pour elle... "

 

 

 

 

 

 

 

 

" Peut-être que la magie n'est que de l'amour. Peut-être que les génies sont exactement ce que l'amour serait s'il marchait, parlait et vivait dans une lampe. Les souhaits ne se réalisent peut-être pas comme on l'imaginait, tout n'est peut-être pas parfait, mais l'amour vient parce qu'il finit toujours par venir - sinon, pourquoi existerait-il?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Disponible en librairie.



13/04/2019
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