La maison qui parcourait le monde de Sophie Anderson
A partir de 10 ans
Fantastique
309 pages
Parution : le 9 septembre 2020
Editions ECOLE DES LOISIRS
Synopsis :
Tout ce que veut Marinka, c'est une vie normale. Une vie où sa maison aux pattes de poulet resterait au même endroit assez longtemps pour qu'elle se fasse quelques amis. Mais c'est difficile quand vous vivez dans une maison qui parcourt le monde, vous emportant avec elle. C'est encore plus difficile quand votre grand-mère est une Yaga, une gardienne qui guide les morts entre ce monde et le prochain, et que vous êtes destinée à lui succéder. Alors, quand Marinka tombe sur l'occasion de changer le cours de sa vie, elle n'hésite pas à enfreindre toutes les règles... avec des conséquences dévastatrices. Sa grand-mère bien-aimée disparaît mystérieusement, et c'est à Marinka de la retrouver. Même si cela implique un dangereux voyage dans l'au-delà...
L'avis de *Sabrina* rêveuse et mangeuse de papier
Marinka est la petite fille d'une Baba Yaga, une sorcière qui guide les morts vers la Porte. Son destin est de devenir la prochaine gardienne. Mais aujourd'hui, Marinka est lassée d'être entourée par la mort et la solitude, malgré ses voyages à travers le monde. Elle rêve de vivre au milieu des vivants, de se faire des amis mais tout cela lui est refusé...
On fait la rencontre d'une jeune héroïne qui n'est pas heureuse et qui aimerait pouvoir changer son destin. Elle en vient à outrepasser les règles les unes après les autres. On se demande bien où tout cela va la mener, et si bientôt elle va regretter certaines décisions. Une chose est sûre, elle doit assumer les conséquences de ses erreurs et plus encore, affronter ça toute seule.
On ne peut que s'attacher à cette adolescente en mal d'amitié, malgré ses faux pas et même son égoïsme, parfois. Son aventure l'aide à grandir, lui permet de réaliser bien des choses, et notamment la bienveillance de ce foyer, dans cette fantastique-unique maison sur pattes. Oui, Marinka vit une vie bien singulière. Oui, c'est une ado différente, mais elle est aimé.
Dans ce roman, j'ai aussi particulièrement apprécié découvrir à ses côtés le grand rôle d'une Baba Yaga, qu'on retrouve finalement rarement dans la littérature. L'auteure s'est inspirée de contes slaves et une certaine magie et émotion se dégagent du récit. On y parle de la mort avec poésie et douceur. On rassure, parce qu'elle fait partie de la vie. L'auteure apaise l'angoisse qui pourrait y être associé et j'ai trouvé ça fantastique. Si vous aimez les récits qui se lisent à la manière d'un conte, je ne peux que vous recommander celui-ci. (Dans sa façon d'aborder les choses, cette lecture m'a fait penser à La Fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill, que je vous conseille à 200%)
Disponible en librairie.
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